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27 juin 2025 – day 28

un mot comme la brume. Et si l’on se disait que l’erreur fait sens ? A partir de quel moment, cela est-il possible ? Il est souvent difficile d’être confronté à nos erreurs. Cela entraîne des sentiments d’inconfort, de honte et cela peut même parfois être douloureux. À quoi cela fait-il écho en nous ? D’où naissent ces sentiments ? Devons-nous toujours les faire taire ? L’erreur, avoir le sentiment de se tromper, de « tenir pour vrai ce qui est faux » selon le Larousse. Il est donc naturel de mettre cela de côté pour continuer à avancer. Pourtant, je m’interroge. On dit aussi apprendre de ses erreurs. Alors, en quoi l’erreur peut-elle faire sens pour nous et en quoi peut-elle nous apprendre des choses sur nous-mêmes ? De la simple erreur commune comme se tromper d’épices dans un plat et mettre du sel au lieu du sucre, ou comme je l’ai fait récemment, se tromper de chaussures en sortant et sortir avec deux chaussures différentes, et même envoyer un message au mauvais destinataire, … Bon c’est sûr, que l’erreur peut parfois être difficile à rattraper. Et puis il y a les erreurs qui se répètent, l’impression de se tromper toujours de chemin, de tomber souvent sur la mauvaise personne, le mauvais amour… Parfois, être dans l’erreur peut entraîner une baisse d’estime de soi. On ne se sent pas à la hauteur, ou l’on se sent jugé. Pourtant, il me semble que se tromper n’est pas une preuve de faiblesse mais un moyen d’apprendre à mieux se connaître, d’acquérir de l’expérience et montre aussi que l’on est en mouvement. L’erreur fait partie du chemin comme accepter ses peurs et ses doutes. N’est-ce pas dans la douce acceptation que l’estime peut se reconstruire ? Ne dit-on pas que l’on peut rire et apprendre de ses erreurs ? Je vous le souhaite
26 juin 2025 – day 27

Un mot pour un élan. J’ai lu dans sciences et avenir, « adopter un mode de vie sain est un puissant moyen d’agir sur sa santé mentale » en lien avec une alimentation, une activité physique et un sommeil adéquats, un bon réseau social et pas de tabagisme. Cette étude vient de montrer que cela permet de réduire de 57 % le risque de dépression (article également publié dans Nature Mental Health, septembre 2023). Ainsi, favoriser une alimentation plus saine, refaire un peu de sport, améliorer son sommeil, créer des liens favorables et ne pas fumer, tout cela est en mesure de favoriser une meilleure santé mentale. Cette étude nous rappelle des choses simples pour certains et plus compliquées pour d’autres à mettre en place chaque jour afin d’éviter que le mental déborde. À chacun son rythme pour trouver ce qui est bon pour soi, instaurer une routine quotidienne ou à l’inverse pas de routine mais suivre seulement l’instant. L’essentiel étant toujours de s’écouter pour trouver ce qui est bon pour soi. Parfois, revenir à l’essentiel peut nous aider, comme remettre du mouvement dans son corps mais aussi dans ses pensées pour retrouver une forme d’harmonie entre notre mental et notre corps. Tous ces petits gestes du quotidien comme commencer sa journée par un grand verre d’eau, aérer chez soi et faire entrer la lumière du jour, diminuer un peu les écrans en fin de journée, marcher, respirer, bien s’entourer, rire… Essayer de reprendre la main sur des choses simples sans entrer dans la performance, en douceur. Et faire de notre quotidien notre douce alliée. Je vous le souhaite
25 juin 2025 – day 26

Un mot comme une caresse. On peut parfois penser se perdre un peu, la vie qui tangue d’un coup et se rééquilibre lentement, mais quoiqu’il arrive comme me l’a appris un homme cher il y a quelques temps, « il ne faut jamais oublier ses priorités ». L’amour, la passion, la santé, les voyages, l’amitié, la famille et les amis tout près, à des centaines ou à des milliers de km. « Ne jamais oublier ses priorités ». J’essaie…Et pourtant, il m’arrive d’oublier et d’être débordée par le quotidien qui me rattrape. Comme tout le monde, il m’arrive aussi d’être prise par toutes les sollicitations, les mails, les réponses et notifications en attente,… De me sentir débordée, de ne pas avoir le temps. Mais alors comment garder l’envie de faire, de se lever le matin lorsque l’on doit faire face à toutes ses demandes ? Une question me vient alors, est-ce que cela fait partie ou non de mes priorités ? La phrase de mon ami raisonne alors en moi et m’aide à avancer, à retrouver l’étincelle, le goût et à me nourrir autrement. Cela peut parfois passer par le fait de repousser cette chose à faire, ou à en privilégier une autre, savoir dire un peu plus non ou crier un grand oui, s’écouter avec plus de douceur. Et se demander, est-ce que cela fait partie de mes priorités, de ce qui compte réellement pour moi ? En espérant que cette phrase, nous aide alors à faire parfois de doux sacrifices, qui cesseraient d’en être en nous rappelant pourquoi, pour qui nous avons choisis de les faire. Il peut parfois s’agir de renoncer doucement à des choses immédiates en se rappelant ce qui compte vraiment et nous offrir peut-être alors le luxe d’aller vraiment vers ce qui fait sens pour nous. Je vous le souhaite
24 juin 2025 – day 25

Un mot pour un soupçon. Selon une étude, il paraît que les maîtres choisissent le plus souvent des chiens qui leur ressemblent. Cela m’a fait sourire et donner envie d’en savoir un peu plus. Pourquoi les choisissons-nous à notre image ? J’ai souvent remarqué en sortie avec mon chien que le chien et son maître avance souvent du même pas. Quand l’un accélère, l’autre va suivre. Le pas finit souvent par se synchroniser. Le chien va avoir l’air élégant ou plutôt tout décoiffé, marcher d’un pas décidé ou non chalant. Parfois, l’attitude du maître se retrouve aussi dans celle du chien, donnant l’impression parfois de sautiller ou de contourner tel obstacle quant un autre se prend plus souvent l’obstacle dans la rue. Il y a le chien qui accueille la surprise, la rencontre, celui qui la fuit ou l’ignore. La relation maître chien, s’inscrit dans une organisation commune. L’heure de manger, de dormir, de faire la sieste, de dormir, c’est toute une vie de partage. Le chien telle une éponge, est un miroir de nos stress quotidiens, de nos peurs mais aussi de nos moments de joie. Et c’est tout cela qui s’inscrit, lorsque le maître s’amuse, le chien frétille, lorsque nous pleurons, nous voyons la tristesse dans leurs yeux. Plus qu’un compagnon de route, c’est un compagnon qui s’inscrit dans une période de notre vie et dont la présence va au-delà du simple quotidien. Notre chien nous ressemble et même nous finissons par ressembler à notre chien car nous observons le monde, chacun à notre hauteur certes mais ensemble. Nos silences, se parler de cœur à cœur, c’est tout cela qui s’inscrit dans cette relation. Une relation d’amour. Je vous le souhaiteps://www.instagram.com/p/DLO-KpnthdN/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MWRmaXB2YmJ4cHY4OA==https://www.instagram.com/p/DLJ8Eg5Iib3/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=NHpobTIxZTJqYXFlhttps://www.instagram.com/p/DK7SBnqN2M2/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MWVsazJnbjFuZzl0cw==https://www.instagram.com/p/DKymBqFtr8Y/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MWJiZHNwMWhubjkxdA==https://www.instagram.com/p/DKwBlFdNilI/?utm_source=ig_web_copy_link
23 juin 2025 – day 24

Un mot dans la profondeur. La joie. D’où vient-elle ? Quelle est-elle ? Qu’est-ce qu’un moment sans ou avec joie ? La joie de retrouver son amie pour un café sur une terrasse ensoleillée, lire un livre dans un jardin, retrouver son bel amour, ou se retrouver un moment seule avec soi,… Qu’est-ce qui nous procure de la joie ? Et pour combien de temps ? J’ai le sentiment que la joie demeure. Qu’elle n’est ni fugace, ni passagère mais seulement parfois mise de côté et toujours en nous malgré tout. Comme un refuge, elle nous est propre, elle nous ressemble. Nous pouvons l’amener partout, elle nous console. Comme le dit le neurologue Antonio Damasio, dans son ouvrage consacré à Spinoza : « l’organisme vivant est construit de telle sorte qu’il préserve la cohérence de ses structures et de ses fonctions contre les nombreux aléas menaçants de la vie ». Il fait de la joie un élément fondamental de notre puissance d’agir, et à nous faire grandir, nous régénérer tandis que la tristesse serait plus apte à diminuer cette puissance d’agir. C’est donc un véritable booster dans nos vies tandis qu’être confronté à des choses blessantes, on le sait, va avoir tendance à nous freiner mentalement mais aussi dans nos actions. Il s’agit donc alors de nous tourner autant que possible vers la joie mais pas seulement lorsqu’elle se présente mais de la créer. De la choisir. Il est parfois nécessaire pour cela de se faire accompagner par une tierce personne. Mais je comprends alors qu’il est de notre ressort, autant que possible de décider d’apporter plus de joie dans nos vies et de mettre autant que possible les choses qui nous nuisent de côté pour nourrir notre force d’agir et de grandir. Je vous le souhaite
21 juin 2025 – day 23
16 juin 2025 – day 22

Un mot pour un envol. Je me souviens avoir lu que le père de Malala avait dit, je ne lui ai pas coupé ses ailes en parlant de sa fille. Qui est capable de cela? Quelle force, quel amour pour pouvoir accompagner sans brider, conseiller sans imposer, sans jugement,… dès le plus jeune âge il s’agit parfois de laisser son enfant choisir son chemin sur la route escarpée et simplement lui tenir la main. Essuyer une larme, en l’écoutant, apporter soutien et tendresse et rester dans la juste mesure, la juste distance. Qui y arrive ? Lorsque j’ai lu cette phrase du père de Malala, il m’a semblé que cette phrase évoquait tout l’amour inconditionnel que l’on peut porter à son enfant en tant que parent.
Et puis, il y a tous ceux qui n’ont pas réussi cela faute de pouvoir, de savoir, par peur, par erreur, par manque de tout, d’amour, de tendresse, de tendresse reçue,…et puis il y a tous ceux qui y sont parvenus malgré le manque de tout cela sans que l’on sache parfois vraiment pourquoi ils y sont parvenus. Alors parvenus à quoi ? Pour le père de Malala, il me semble qu’il s’agit de laisser son enfant être lui-même sans jugement, avec tout l’amour inconditionnel possible et plus encore, avec tendresse, avec confiance. Je vous le souhaite
12 juin 2025 – day 21

Un mot comme la douceur. Et si l’on osait s’émerveiller plus souvent ? Quand est-ce la dernière fois que vous vous êtes émerveillés ? Pouvons-nous encore changer notre regard sur les choses ? Se lever le matin et observer les choses autour de nous comme si c’était la première fois. Ce vase posé là, ce tapis, mais aussi s’arrêter sur les couleurs, les lignes, les formes,… Et prendre le temps d’observer les détails, ou l’ensemble, la lumière posée sur cet objet, et se balader d’objet en objet comme nous le ferions lors d’une exposition par exemple ou lors d’une promenade. Voir mais aussi découvrir les choses, les reflets, les ombres et déposer notre regard, simplement, sans jugement. Juste en voyant ce qui est, dans l’instant et peut-être se dire que chaque chose même dans le plus grand désordre est à sa place, à ce moment, dans cet instant. L’idée n’étant plus de ranger, de déplacer, ni de remplacer mais juste un instant de voir ce qui est, telles que les choses sont placées. Un peu comme en méditation quand l’idée est de laisser défiler nos pensées sans jugement juste pour les accueillir. Et simplement redécouvrir l’ordinaire et sa juste valeur comme se rapprocher pour observer cette fleur de plus près, réécouter une musique comme si c’était la première fois, regarder les nuages comme lorsque nous étions enfant en gardant les yeux ouverts pour accueillir la surprise. Et revivre ces doux moments où l’émerveillement était présent à chaque instant. Ou simplement poser plus longuement nos yeux de nouveau sur ce qui nous paraît évident, nos enfants, nos proches, notre amour,…Et l’émerveillement peut alors surgir de ce regard tendre posé sur l’évidence. Je vous le souhaite
11 juin 2025 – day 20

Un mot comme la rosée. Et si l’on se donnait le choix de prendre soin de soi ?
Parfois, cela peut être difficile voire impossible de prendre soin de soi car ce n’est peut-être pas le bon moment, surtout lorsqu’il s’agit de s’oublier pour prendre soin d’autrui. Prendre soin de soi, cela demande de s’arrêter, ralentir et parfois de se faire accompagner. C’est à ce moment-là que le choix est possible. Se donner le choix, car prendre soin de soi est un choix que l’on se donne. Ce n’est jamais une obligation. Ce choix peut paraître incongru, et sur le moment il peut même paraître imparfait voire injuste. Mais c’est toujours un choix d’amour. Ce moment suspendu peut être à la fois très simple et même léger. Choisir de ne pas répondre à cet appel de suite et vouloir le silence, s’autoriser à dire non, à marcher sans but, avec légèreté, choisir de faire une pause pour mieux repartir. S’arrêter, ralentir, s’écouter. Choisir la douceur. Je me choisis. Je fais ce choix même doucement, même lorsque tout me pousse à croire que j’ai tort de faire ce choix. Je m’autorise à aller mieux, sans culpabilité. Aujourd’hui, j’ai choisi de m’écouter. Se choisir, c’est parfois devoir dire non à autrui pour s’accorder ce moment pour soi. Se montrer un peu égoïste pour mieux revenir à l’autre. Et pourtant, prendre soin de soi ce n’est pas se couper des autres mais s’en rapprocher. C’est se retrouver, s’offrir de la douceur, de la tendresse, de l’amour, pour mieux aller vers l’autre. Et peut-être se demander si le meilleur moyen de prendre soin d’autrui n’est pas de le faire en commençant par soi-même ? Je vous le souhaite
10 juin 2025 – day 19

Un mot comme du velours. Le psychologue, Mihály Csíkszentmihályi a mis en avant la notion de flow. Qu’est-ce que le flow ? Parfois lorsque l’on se lance dans une activité, sans que l’on ne sache très bien pourquoi, notre esprit, tout notre corps va être totalement pris par cette activité. Nous ressentons alors une sorte de joie à la pratique, un véritable bien-être. Il existe des activités qui vont nous passionner, nous donner plein d’énergie. Lorsque l’on ressent cela, cet état, c’est ce qu’il nomme le flow. Ce sont des activités qui tout simplement nous rendent heureux. Mais aussi nous permettent de prendre confiance en nos capacités. Sans cela, il y aurait alors le risque d’une perte de sens. Est-il encore possible d’avoir des moments ainsi dans nos vies et même d’en ajouter ? Faire juste pour le plaisir de faire ? Quelles sont ces activités qui vont nous procurer de la joie, de la liberté, le sentiment en la faisant d’être pleinement soi ? Et alors quelle place dans notre vie allons-nous accorder à cette activité ? Parfois en identifiant cette activité, cela nous permet de donner plus de sens à notre vie. Certains l’ont très bien trouvée et cela prend alors la forme d’un véritable projet qui les guide même parfois. Mihály Csíkszentmihályi précise que « quoi qu’il fasse, quoi qu’il arrive, celui qui éprouve cette harmonie intérieure ne consume pas son énergie dans le doute, le regret, la culpabilité et la peur mais l’utilise efficacement. Cette congruence fondamentale engendre la force intérieure et la sérénité que nous admirons chez ceux qui sont en accord avec eux-mêmes. » Je vous le souhaite
07 juin 2025 – day 17

Un mot comme une pétale. Et si la répétition était une clé dans notre quotidien ? Des études montrent que la répétition joue un rôle essentiel dans l’apprentissage et le développement du cerveau. Cela peut prendre tellement de formes, écrire ou lire chaque jour, faire de la respiration, ou même marcher après chaque repas. Le mental comme le corps se muscle avec la régularité. Et pourtant, j’aime tant la flânerie, l’errance, la surprise,… Mais, je m’interroge, sans régularité cela ne risque-t-il pas d’être un peu plus passager, isolé voire plus fragile. Il me semble qu’une habitude douce faisant place à la constance comme la marche, respirer peut alors devenir une partie intégrante de nos vies. Et même parfois nous transformer. Au travers du mouvement, sans compter les bienfaits pour le corps, c’est le mental qui devient plus léger, se renforce, de même, nos ressentis vont jouer sur nos quotidiens. Il n’est plus à démontrer les bienfaits de la gratitude pour commencer ou pour finir une journée ou la méthode Coué avec des mots choisis qui peuvent mettre une intention et changer le cours de notre journée. Tenter de sortir d’une pensée qui nous fige, parfois en se faisant aider par un professionnel et c’est le regard que l’on porte sur soi qui est parfois amené à changer. Cela n’est-il pas en mesure de renforcer aussi l’estime de soi ? Quel geste, quelle est la chose que vous souhaiteriez répéter, installer comme un socle chaque jour ? Parfois répéter nous permet simplement d’ancrer doucement l’essentiel et de faire place à la douceur. Je vous le souhaite
04 juin 2025 – day 16

Un mot pour un frisson. Et si tout n’était qu’une question de lien ? Le rapport mondial sur le bonheur des Nations Unis, stipule : « si un niveau de vie minimum est essentiel au bonheur, une fois que ces besoins de base sont comblés, le bonheur varie davantage selon la qualité des relations humaines que selon le revenu ». Le lien, cette relation qui existe entre deux êtres ou deux choses. Dans la même idée, plusieurs études montrent qu’il y a un lien entre bien vieillir et avoir de belles relations sociales. Cela va permettre de favoriser une stimulation cognitive, affective et maintenir le lien social vers les autres par l’activité sociale. Et tout simplement, permettre de se sentir utile, d’avoir du sens et le sentiment d’exister. Tandis que l’isolement peut être la cause de grandes souffrances chez la plupart des personnes et avoir de graves répercussions sur notre santé physique et mentale. D’après les Petits Frères des Pauvres, deux millions de personnes âgées souffrent en France de la solitude subie. Et ces chiffres ne cessent de croître puisqu’une personne âgée sur quatre est isolée (soit 24% contre 16% en 2010). Bien sûr, même si le degré varie en fonction de chacun, nous avons tous besoin de moments de solitude. La différence est lorsque ces moments seuls sont choisis et non subis et que la personne le vit bien. Plus que le plaisir d’être en lien, cela nous est presque vital. Comme l’évoquait Aristote, l’homme cet « animal sociable ». De nombreuses études montrent que cela améliore notre santé, et que par exemple, l’existence de liens sociaux est associée à une diminution du risque de développer la maladie d’Alzheimer, et permet d’accroître notre bien-être. Alors prenons soin de nous, de notre santé et aussi de notre santé sociale. Je vous le souhaite
03 juin 2025 – day 15

Un mot pour un lien. Et si nos fêlures faisaient parties intégrantes de nous ? Et si ce n’était pas seulement des défauts mais quelque chose que l’on devait accepter totalement ? N’est-ce pas ces fragilités qui font que nous sommes devenues la personne que nous sommes aujourd’hui ? Il est parfois difficile d’être confrontée à nos fragilités et pourtant elles font parties intégrantes de notre chemin de vie. Ce sont elles qui nous rendent si uniques. J’ai mis du temps mais j’ai fini par accepter mes fragilités et à les faire miennes. Elles m’ont transformées et permis de grandir. Et pourtant certaines blessures semblent ne jamais se refermer. Quelle part de douceur envers nous-mêmes faut-il pour porter nos failles et continuer à avancer ? Quelle part d’amour faut-il pour faire briller cette part de nous-mêmes que l’on souhaiterait cacher au monde et ne pas divulguer ? Il existe au japon un art, le kintsugi qui consiste à valoriser toute imperfection ou fragilité en la sublimant. D’après Radio France, le Kintsugi, cette discipline japonaise, est “l’art de réparer les objets en sublimant les cassures”. Cela signifie « jointure en or » et permet de recoller les morceaux d’objets abîmés avec de la poudre d’or. Le kintsugi apporte de la poésie à ce qui a été brisé puis réparé à la main. Cela suppose de la patience mais aussi de l’amour. Chacun a ses blessures et c’est peut-être aussi ce qui nous lie ? Montrer ses failles peut sembler parfois impudique, il est alors conseillé de les cacher, de les enfouir. Pourtant il me semble que c’est une part de nous-mêmes que l’on peut sublimer, partager comme un véritable trésor. Et oui, cela demande patience, douceur et amour. Je vous le souhaite
02 juin 2025 – day 14

Un mot pour un sourire. Parfois, la simplicité s’invite dans nos vies comme un souffle, une libération. N’avons-nous pas tous connus ces moments où tout semble s’emmêler comme une vraie pelote de laine, ou s’accumuler sans en voir le bout. Alors comment faire plus simple. Marie Kondo, nous donne les clés d’une simplification pour cultiver l’art du rangement chez soi. Et en l’appliquant, elle nous offre la possibilité aussi de faire du vide dans nos espaces de vie pour laisser de la place. Comment intégrer l’art de la simplicité dans nos vies ? La simplicité s’applique au rangement chez soi, c’est sûr que le lien entre se sentir bien et avoir un lieu de vie bien rangé n’est pas à démontrer. Mais cela va au-delà des biens matériels. Elle prend une dimension universelle et va jouer sur nos liens sociaux, notre rapport à l’environnement. On entend de plus en plus parler d’ « écologie de soi ». Il me semble que cela relie le respect de soi à l’image d’une ressource précieuse. Prendre soin de soi, de la planète, en choisissant de garder ce qui nous nourrit, nous apaise, en toute délicatesse. Cela permet aussi des relations simples, authentiques, sincères. Pour Satish Kumar, « la simplicité est une clé universelle. Elle dispense l’harmonie et renforce le tissu social. Elle préserve nos écosystèmes tout en protégeant nos cultures et nos communautés. Elle est aussi bénéfique aux paysages extérieurs de notre planète qu’aux paysages intérieurs de notre âme. » Pour l’environnement, la simplicité permet parfois de limiter les dégâts écologiques en évitant le gaspillage par exemple. Et, cela passe parfois par des choses simples comme le fait maison, cuisiner nos petits plats et revenir à l’essentiel. Je vous le souhaiteps://www.instagram.com/p/DJrFpTGsNNa/https://www.instagram.com/p/DJrFpTGsNNa/
28 mai 2025 – day 13

Un mot comme une lenteur. Un moment important en Suède et que tout le monde respecte c’est l’heure du fika. A ce moment-là quel que soit l’endroit où l’on est au travail, chez soi, entre amis, en famille ou non, les gens s’arrêtent pour fika. Plus rien ne compte, à part sortir une belle nappe, même en forêt, faire une belle table et fika. Qu’est-ce que le fika ? L’art du fika en Suède, c’est cette pause gourmande, ce moment convivial qui peut avoir lieu plusieurs fois dans la journée. Mais le fika est beaucoup plus que cela. C’est une véritable culture du pays, une attitude, un vrai état d’esprit. Il n’est jamais pratiqué seul ni chez soi ni à son bureau. Les gens se retrouvent dans des lieux conviviaux pour fika ensemble. Il rafraîchit les idées et renforce les relations. Et il est plein de bon sens d’un point de vue professionnel : des études montrent que les entreprises ont de meilleures équipes et sont plus productives quand le fika est institutionnalisé. La pause fika est totalement intégrée dans la société suédoise. Cette pause a lieu en milieu de matinée et en début d’après-midi et constitue pour de nombreux chefs d’entreprise en Suède un point clé de la culture de la qualité de vie au travail. Le fika sera souvent associé à une jolie table. Cela se fait en général, dans l’entreprise, dans une salle de pause et loin des ordinateurs. C’est un instant simple. Comme un moment suspendu, le fika s’invite dans nos vies et permet d’entrer ou de faire grandir le lien. Ce moment de pause, en étant un moment pour soi permet de faire grandir cette ouverture à autrui. Je vous le souhaite
28 mai 2025 -day 12

Un mot pour une ouverture. En Suède, le mot « allemansrätten » signifie le droit de libre accès à la nature. C’est la possibilité d’accéder partout dans la nature tout en la respectant. Qu’est-ce que cela signifie ? Il est possible de cueillir des baies gratuitement en balade, des fleurs mais aussi de dormir n’importe où à la belle étoile et de planter sa tente où bon nous semble. Bien sûr, cette liberté de circuler a comme limite les lieux privés comme les jardins des habitations, les réserves naturelles, de ne pas déranger autrui, de suivre les recommandations et interdictions locales comme les périodes d’interdiction de feux par exemple. Ce droit est unique mais s’accompagne d’une véritable responsabilité. Cette liberté de circuler en montagne, en forêt, près des côtes, de se baigner quasiment partout… est totalement liée à la notion de ne pas nuire à la nature. En intégrant cette notion dans la loi, cela permet d’allier une forme de liberté et de respect de la nature. Tout le monde à accès à la nature partout et librement. Et cela ouvre la porte à des milliers de possibilités. Savoir que l’on peut se balader et dormir où l’on veut, donne un vrai souffle à l’errance. Se laisser porter, marcher sans but, sans savoir quelle sera l’issue du chemin et choisir de s’arrêter librement, à tout instant et de reprendre sa route ensuite. N’est-ce pas là la vraie idée de l’errance et de la découverte ? Il me semble que l’errance est moins dans l’idée de se perdre que dans celle d’avancer sans chercher où aller, sans but précis. L’errance est parfois si belle et poétique. À l’image de nos pensées, ne dit-on pas errer dans ses pensées ? N’est-ce pas laisser libre cours à ses pensées, à ses souvenirs et aussi se donner le droit à la rêverie ? Je vous le souhaite
27 mai 2025 – day 11

Un mot pour une ouverture. En Suède, le mot « allemansrätten » signifie le droit de libre accès à la nature. C’est la possibilité d’accéder partout dans la nature tout en la respectant. Qu’est-ce que cela signifie ? Il est possible de cueillir des baies gratuitement en balade, des fleurs mais aussi de dormir n’importe où à la belle étoile et de planter sa tente où bon nous semble. Bien sûr, cette liberté de circuler a comme limite les lieux privés comme les jardins des habitations, les réserves naturelles, de ne pas déranger autrui, de suivre les recommandations et interdictions locales comme les périodes d’interdiction de feux par exemple. Ce droit est unique mais s’accompagne d’une véritable responsabilité. Cette liberté de circuler en montagne, en forêt, près des côtes, de se baigner quasiment partout… est totalement liée à la notion de ne pas nuire à la nature. En intégrant cette notion dans la loi, cela permet d’allier une forme de liberté et de respect de la nature. Tout le monde à accès à la nature partout et librement. Et cela ouvre la porte à des milliers de possibilités. Savoir que l’on peut se balader et dormir où l’on veut, donne un vrai souffle à l’errance. Se laisser porter, marcher sans but, sans savoir quelle sera l’issue du chemin et choisir de s’arrêter librement, à tout instant et de reprendre sa route ensuite. N’est-ce pas là la vraie idée de l’errance et de la découverte ? Il me semble que l’errance est moins dans l’idée de se perdre que dans celle d’avancer sans chercher où aller, sans but précis. L’errance est parfois si belle et poétique. À l’image de nos pensées, ne dit-on pas errer dans ses pensées ? N’est-ce pas laisser libre cours à ses pensées, à ses souvenirs et aussi se donner le droit à la rêverie ? Je vous le souhaite
26 mai 2025 – day 10

Un mot comme un murmure. Et si l’on osait plus ? Oser dire les choses, oser s’affirmer, oser rire très fort, oser pleurer encore plus fort, oser sautiller, oser dire non et puis, oser dire oui, oser s’amuser, oser danser encore plus et oser chanter, oser aimer…Ce mot si libérateur raisonne comme un souffle, et fait tant sourire. Oser rêver grand, oser rester ou partir, oser se rapprocher ou s’éloigner… Oser dire les mots ou oser le silence. Et surtout oser choisir, décider de ce qui est bon pour soi à cet instant. Et tout simplement s’écouter. Oser a aussi ses limites bien sûr, la douce audace, liée au respect d’autrui. Alors sans rien affirmer, en simple pensée du jour, il me vient de concilier le fait d’oser et le sentiment de liberté. Et je m’interroge, oser, est-ce être plus libre ? Oser être soi ? Faut-il poser son masque, et se dire « j’y vais » pour avoir plus d’audace ? Oser alors, n’est-ce pas la confiance, d’aller vers l’autre en étant plus soi ? Faire ce petit pas vers l’inconnu, décider d’y aller ou pas. Et alors, à quoi ressembleraient nos journées si l’on avait plus d’audace ? Je me dis qu’avec de l’audace, s’ouvre la possibilité d’écrire et d’ouvrir son cœur à autrui. En dépassant cette peur, alors, il est possible de passer ce coup de téléphone remis sans cesse au lendemain, de se lancer dans cette nouvelle activité, de faire un pas vers l’autre, d’oser la rencontre. Et c’est aussi répondre à l’invitation. Il me semble, qu’il faut beaucoup de douceur et d’amour pour avoir l’audace de s’ouvrir en toute confiance à autrui. Cela demande de laisser derrière soi nos peurs, nos angoisses et avancer pour faire de nos rêves une réalité. Je vous le souhaite
23 mai 2025 – day 8

un mot comme une respiration. Et si l’on s’ennuyait plus ? Quand vous êtes-vous ennuyés pour la dernière fois. A l’ère des écrans, du tout numérique, du zapping, de l’accélération de notre rythme quotidien, ce droit à l’ennui est-il encore possible ? Vous arrive-t-il encore d’avoir les yeux dans le vague, le vide, de rêver un peu, sans raison. Et même de prendre la décision, de ne rien faire ? Bien sûr, dans certaines situations, l’ennui peut être une source de stress. Au travail, on parle de bore out, par manque de stimulation intellectuelle, lorsque l’ennui est alors associé au sentiment d’être inutile. Qu’est-ce que l’ennui ? L’ennui intervient lorsque la stimulation intellectuelle diminue, le mental recherche des stimulations afin d’assouvir ce besoin. C’est alors que l’on peut parfois prendre son téléphone, lire un livre, s’agiter même sans raison, grignoter. L’ennui, en fonction de nos réactions peut aussi nous mettre face à nous-mêmes. Comment est-ce que je réagis face à cet ennui ? Vais-je être plus impatiente ? Agitée ? Et c’est en ouvrant cette petite porte, en s’interrogeant que parfois, on apprend aussi à mieux se connaître. L’ennui peut nous aider à cela, comment vais-je réagir face à toutes ces situations ? Et puis, peu à peu en en prenant tout simplement conscience et parfois même sans s’en rendre compte, le calme revient. Il s’installe et prend de plus en plus de place. Et alors, l’ennui fait place à l’instant. Cela peut être tout simplement de lever la tête et de contempler le ciel, les nuages, de sortir se balader, voir la nature, de prendre le temps d’appeler un ou une amie, d’écrire, de dessiner, de cuisiner, de prendre ce temps d’ennui comme un temps pour soi ou pour autrui. Je vous le souhaite s://www.instagram.com/p/DJrFpTGsNNa/https://www.instagram.com/p/DJrFpTGsNNa/
22 mai 2025 – day 7

Un mot comme un souffle. J’ai lu dans Courrier International et Dagens Nyheter que des adolescents près de Stockholm pouvaient dormir le matin une heure de plus et arriver au Collège plus tard. Ils se sont aperçus qu’ils arrivaient plus détendus et que les journées se passaient mieux ainsi. Le lien entre performance et sommeil n’est plus à démontrer mais ce qui m’a marquée ici c’est aussi l’idée d’essayer des choses sans attendre une étude qui validerait, juste pour le bien des élèves. Avez-vous remarqué aussi que le matin souvent, les personnes démarrent leur journée en fonction de la qualité de leur nuit passée ? J’ai très mal dormi ou j’ai mieux dormi, je me suis réveillé plusieurs fois cette nuit…Le bonheur d’une bonne nuit. Certains comptent les heures, si je dors huit heures d’affilées alors la nuit sera bonne ou même les nuits sans sommeil. La qualité de notre nuit dépend aussi de notre journée, ai-je été plus ou moins sereine, à quelle heure j’ai arrêté les écrans. Tout se joue non pas au coucher mais tout au long de notre journée. Bien sûr, un accompagnement est parfois nécessaire pour mieux dormir ou tout simplement réapprendre à mieux dormir. Une fois encore, chacun son rythme. Que se passe-t-il quand on dort, quand on s’abandonne dans son sommeil ? Tout a l’air si calme, anodin et pourtant il se passe tant de choses dans notre sommeil. C’est le moment où le corps se regénère, traite les émotions, où le système immunitaire va se renforcer. C’est à ce moment que le cerveau agit comme un véritable tri de données de nos souvenirs, moments passés et tout cela va jouer sur notre peau au réveil, notre énergie et notre mental. Alors oui, il est important de savoir si l’on a passé une belle nuit pour bien démarrer la journée, pour avoir le sourire, et partir du bon pied. Je vous le souhaite
21 mai 2025 – day 6

Un mot comme un billet doux. Et si l’on se posait la question de nos justifications. Longtemps, j’ai pensé que mes justifications étaient le miroir de mes valeurs et puis j’ai croisé cet homme, en cours d’éthique qui m’a fait prendre conscience que nos justifications n’étaient pas toujours justes ni pour autrui ni pour nous-mêmes. Alors je me pose cette question souvent lorsque je me justifie, sur quoi est-elle fondée cette justification ? Qu’est-ce qui fait que nous allons éluder cette question plutôt qu’une autre ? Pourquoi certaines vérités sont-elles plus dures à entendre que d’autres ? J’avoue, je ne le sais pas vraiment. Qu’est-ce qui est le plus gênant, la question, ou ce qu’elle va éveiller en nous, nos ressentis ? Ce moment où la lucidité peut parfois être si douloureuse que l’on préfère ne pas l’affronter. Notre histoire, notre éducation, nos valeurs entrent en jeu et pourtant il m’arrive parfois de me dire qu’en prenant conscience de cela, en prenant un temps de réflexion, de s’interroger « sur quoi repose ma justification » ? Est-elle tournée vers autrui, vers moi-même ? est-ce un mécanisme de défense ? Est-il possible de changer notre regard, de faire ce pas de côté vers autrui ? Bien sûr, il y a le sens commun, les valeurs collectives, celles qui nous aident à vivre ensemble en société qui créent du lien. Pouvoir se dire, j’ai choisi de faire cela parce que c’est bien et que ça me fait du bien, sans calcul comme de ramasser les crottes de mon chien, tenir la porte, continuer à discuter avec cette personne qui n’est pas d’accord sans se fermer totalement. Et si nos justifications pouvaient aussi être le reflet de notre façon, notre manière d’exister, ? Et donc est-il alors possible de choisir la douceur, le respect, l’écoute, le courage tranquille, la générosité, l’amour ? Et créer ainsi du lien basé sur la confiance plus que sur la peur ? Je vous le souhaitetps://www.instagram.com/p/DJtF9HisKce/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==https://www.instagram.com/p/DJrFpTGsNNa/https://www.instagram.com/p/DJrFpTGsNNa/
20 mai 2025 – day 5

Un mot comme un billet doux. Et si l’on se posait la question de nos justifications. Longtemps, j’ai pensé que mes justifications étaient le miroir de mes valeurs et puis j’ai croisé cet homme, en cours d’éthique qui m’a fait prendre conscience que nos justifications n’étaient pas toujours justes ni pour autrui ni pour nous-mêmes. Alors je me pose cette question souvent lorsque je me justifie, sur quoi est-elle fondée cette justification ? Qu’est-ce qui fait que nous allons éluder cette question plutôt qu’une autre ? Pourquoi certaines vérités sont-elles plus dures à entendre que d’autres ? J’avoue, je ne le sais pas vraiment. Qu’est-ce qui est le plus gênant, la question, ou ce qu’elle va éveiller en nous, nos ressentis ? Ce moment où la lucidité peut parfois être si douloureuse que l’on préfère ne pas l’affronter. Notre histoire, notre éducation, nos valeurs entrent en jeu et pourtant il m’arrive parfois de me dire qu’en prenant conscience de cela, en prenant un temps de réflexion, de s’interroger « sur quoi repose ma justification » ? Est-elle tournée vers autrui, vers moi-même ? est-ce un mécanisme de défense ? Est-il possible de changer notre regard, de faire ce pas de côté vers autrui ? Bien sûr, il y a le sens commun, les valeurs collectives, celles qui nous aident à vivre ensemble en société qui créent du lien. Pouvoir se dire, j’ai choisi de faire cela parce que c’est bien et que ça me fait du bien, sans calcul comme de ramasser les crottes de mon chien, tenir la porte, continuer à discuter avec cette personne qui n’est pas d’accord sans se fermer totalement. Et si nos justifications pouvaient aussi être le reflet de notre façon, notre manière d’exister, ? Et donc est-il alors possible de choisir la douceur, le respect, l’écoute, le courage tranquille, la générosité, l’amour ? Et créer ainsi du lien basé sur la confiance plus que sur la peur ? Je vous le souhaite
18 mai 2025 – day 4

Un mot comme une brise. Et si c’était maintenant le bon moment ? Que feriez-vous ? Quelle est cette petite phrase au fond de nous qui nous pousse à faire les choses ? Cette petite voix que nous dit-elle ? Se lancer dans une nouvelle activité, dans un nouvel amour, partir ou rester…Comment savoir si c’est le bon moment ? Comme tout le monde, il m’arrive de remettre au lendemain certaines choses, d’attendre, je m’interroge y aller ou pas, me lancer ou pas… Dans ces moments-là, je me rends compte que certaines personnes donnent l’impression de courir tout le temps, de se lancer dans mille choses à la fois quand d’autres vivent au ralenti, prennent leur temps et mettent des années à se lancer. Alors quel est le bon timing ? Certains sont fixés à leur montre quand d’autres vivent selon ce que leur offre les évènements de leur vie. Parfois, la meilleure façon d’agir…consiste à ne pas agir ou à rester. Et puis comme dans un élan, il m’arrive aussi de ne pas avoir de doute et de foncer. J’avoue que je ne sais pas ce que qui est le mieux. Mais, je sais ce que je ressens dans ces moments. Alors, je me questionne, même si je n’ai pas la réponse et me dis que le premier pas vers autrui, la mise en mouvement, sortir de chez soi est souvent la meilleure option. Savoir s’écouter et profiter de l’instant c’est aussi cela, le bon moment. Ce premier pas, qui comme me le disait un jour, une personne permet de « ne jamais rester figé dans une situation inconfortable ». Alors, écoutons cet élan du cœur qui nous pousse à faire un pas de côté, à avancer, à grandir et à se mettre en mouvement. Ce pas qui nous permet de créer, d’accueillir ce bon moment et de le faire sien. Je vous le souhaite
17 mai 2025 – day 3

Un mot comme un doux souvenir. Hier, une amie très chère m’a rappelé un doux moment partagé et je me suis rendu compte de la force du cerveau qui nous fait revivre les choses parfois si intensément. En revivant ce souvenir, je me suis aperçue que je reconnaissais chaque pierre, j’entendais encore nos rires partagés, je revivais nos douces bêtises, nos petites peines de cœur. Je revivais ces moments de façon tellement intense que cela a éclairé toute ma journée. Et je la remercie pour cela. Parfois, il suffit d’un mot, d’une photo, d’une odeur, d’une lettre retrouvée pour faire naître un sourire, mais aussi parfois des larmes,… La porte des souvenirs peut s’ouvrir mais aussi rester fermée et c’est parfois nécessaire. Ces souvenirs reviennent parfois lentement ou alors comme un flash et nous prennent parfois au dépourvu. Je souris parfois à l’expression du « déjà vu », cette impression de revivre un instant déjà vécu par le passé. Cela vous arrive-t-il souvent ? La sensation peut paraître bizarre et même gênante dans certaines situations. Cela peut aussi être un mécanisme de défense nécessaire à nos vies. Nous pouvons aussi choisir d’ouvrir cette porte par la seule pensée ou en plongeant dans un album photos, nos carnets d’ados,… Ou tout simplement en traversant un parc, en rentrant du travail, nous rappelant nos terrains de jeux d’enfants. Et si tout était là, faire revivre notre cœur d’enfant ? Oser faire de la balançoire, un tour de toboggan, ou reprendre ses feutres et crayons pour dessiner. Parfois même, le souvenir ressurgit à la simple écoute d’une musique. J’ai lu que nos goûts musicaux sont fortement marqués par notre écoute musicale lorsque nous étions adolescents. Je pense aussi à des saveurs, l’odeur de bons plats mijotés que l’on sentait lorsque nous étions enfants. Alors quel doux souvenir allez-vous éveiller aujourd’hui pour faire briller votre journée ? Je vous le souhaite
16 mai 2025 – day 2

Et si l’on osait dire merci plus souvent ? Le mot merci est banalisé et pourtant j’ai l’impression, parfois, que c’est l’un des plus beaux mots qui existent. Il y a mille façons de dire merci et pourtant ce mot me semble si souvent dit dans la retenue. Et je me pose la question, que se passerait-il si nous osions dire plus souvent merci dans nos vies ? Ce mot dépend-il vraiment de ce que nous vivons ? Dire merci est-ce lié à nos évènements de vies ? Comment dire merci lorsque le cœur n’y est pas ? comment dire merci lorsque la période ne semble pas propice à cela ? Comme tout le monde, on se réveille parfois, le cœur gros ou tout simplement la tête à l’envers. Qui n’a pas renversé son café, parfois même deux fois, avant d’aller au travail ? Que ce soit la crotte de pigeon sur notre nouvelle veste préférée, le voisin bavard que l’on croise, celui qui nous voit courir mais nous interpelle quand même, le transport que l’on a raté, et c’est la course effrénée qui commence. Le cœur s’accélère, parfois les larmes montent sans que l’on ne comprenne pourquoi et il faut encore sourire à une nouvelle personne, à une nouvelle rencontre. Dire merci et avoir l’impression de se forcer, est-ce compatible ? On se dit que demain est une nouvelle journée, « ça ira mieux demain », aujourd’hui, j’ai le droit d’être plus rude, le droit d’acheter mon pain sans un regard, sans un merci, de payer à la caisse en me dépêchant et en ravalant mon merci car ma journée a mal commencé. Demain, je me rattraperai. Alors, doit-on dire merci quand le cœur n’y est pas ? Quelle tournure prendrait notre journée si elle commençait par un merci ? Est-ce cela que l’on nomme parfois gratitude ? A quoi ressembleraient nos journées si nous les finissions par un merci. Merci au voisin qui m’a accordé son temps, son attention, merci pour cette nouvelle rencontre sur mon chemin, pour ce rayon de soleil qui est apparu pendant ma course…Cela ne vaut-il pas le coup, parfois de s’arrêter, de ralentir, d’accueillir la surprise, la rencontre par un simple merci. Je vous le souhaite
15 mai 2025


